Histoire de Marie-Claude
Marie-Claude a acheté une maison unifamiliale à Sherbrooke en novembre 2023. Lors de la transaction, la propriété semblait être en bon état. L'inspecteur immobilier, mandaté par l'acheteur, n'a signalé aucune anomalie majeure, hormis quelques petites imperfections cosmétiques. Le vendeur, Monsieur Tremblay, a fourni un certificat de conformité pour les installations électriques et une preuve d'entretien régulier de la toiture.
Cependant, après un hiver particulièrement froid, Marie-Claude remarque en avril 2024 des signes d'humidité au niveau du mur du sous-sol. De plus, un après-midi de pluie, elle observe que l'eau semble s'infiltrer dans la maison par la fondation, ce qui provoque des dégâts dans la salle de lavage située au sous-sol. Elle décide donc de faire appel à un entrepreneur pour effectuer des travaux de réparation. Celui-ci lui confirme que les fondations présentent des fissures importantes et que le système de drainage autour de la maison est insuffisant, ce qui a provoqué l'infiltration d'eau.
Marie-Claude décide de faire effectuer les travaux de réparation pour un coût total de 12 000 $ (inclus réparation des fissures et amélioration du drainage). Les travaux prennent environ deux mois.
Après la fin des travaux, Marie-Claude informe finalement le vendeur, Monsieur Tremblay, de la situation, en demandant une compensation pour les frais engagés. Monsieur Tremblay refuse de payer.
Marie-Claude consulte alors un avocat pour connaître ses droits.
Question 1 : Prenant pour acquis que les critères d’un vice caché sont remplis, Marie-Claude a-t-elle un recours contre son vendeur ?